Pensé pour les cyclistes en quête de performance, le Camelbak Chase Race 4 mise sur la légèreté et l’essentiel. Minimaliste mais bien conçu, il permet d’emporter tout ce qu’il faut sans superflu. Sa conception, sa discrétion et sa praticité séduisent. Mais tout n’est pas parfait ! Je vous explique !!
Camelbak Chase Race 4
Capacité d’1,5L d’eau
Pesé à 460g avec poche à eau vide
Proposé à un tarif de 104.99€
Comme son nom le laisse entendre, le Chase Race a été conçu avec un objectif clair : la performance. Minimaliste, il permet d’emporter uniquement l’essentiel lors des courses, des entraînements ou des sorties plaisir. Il dispose de quatre poches – deux à l’avant et deux à l’arrière – et peut accueillir une poche à eau de 1,5 L ainsi que le nécessaire de réparation. Proposé en taille unique, il s’ajuste grâce à quatre petites sangles situées à l’avant et sur les côtés. Annoncé à 280 g par Camelbak, nous l’avons pesé à 250 g sans la poche à eau, et 460 g avec le tuyau recoupé à la bonne longueur, la poche étant vide bien entendu.

Le Look du chase 4
Le Chase Race est disponible en deux coloris : Noir et Or, ou Maroccan Blue. Nous avons reçu les deux, et il faut bien admettre que le bleu n’est pas le plus facile à assortir avec une tenue de vélo. Cela dit, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Ce qui mérite en revanche d’être souligné, c’est le soin apporté aux matériaux. Les zones exposées sont renforcées avec du tissu ripstop, conçu pour limiter la propagation d’éventuelles déchirures. Les petites poches sont en tricot fin, offrant une bonne élasticité, et les parties en contact avec le corps utilisent un tricot alvéolé pour maximiser le confort et la ventilation. Au final, Camelbak propose ici un sac sobre, classique, mais bien pensé.


Praticité
Les poches avant
Pour un sac de ce gabarit, le Chase Race est vraiment bien pensé. Les poches avant, facilement accessibles et sécurisées par des zips, permettent de ranger en toute confiance vos objets de valeur comme votre téléphone. Attention toutefois : les smartphones de grande taille, type iPhone Max, ne rentrent pas. La poche est calibrée pour un format classique, autour de 15 cm par 7,5 cm. Au-dessus, deux petites poches supplémentaires à fermeture type enveloppe offrent un accès rapide à des barres, gels ou autres petits objets de moindre valeur.


Les poches arrières
Le dos du sac se compose d’un grand compartiment zippé destiné à accueillir la poche à eau, accompagné d’une petite pochette idéale pour son portefeuille et ses clés. On trouve ensuite une ouverture non fermée, pratique pour y glisser une veste, une pompe maintenue par un élastique prévu dans le sac, ou d’autres objets plus volumineux. Enfin, une poche extérieure dédiée aux outils permet d’emporter facilement le nécessaire de réparation.


Le système d’hydratation
Le système d’hydratation du Chase Race se révèle particulièrement pratique. La poche à eau se remplit facilement grâce à une poignée rigide en plastique, dans laquelle vient se visser le bouchon. Le tuyau s’y connecte par un embout similaire à ceux utilisés pour les raccords de tuyaux d’arrosage. Pour boire, il suffit de mordre une tétine assez large, agréable en bouche, qui laisse s’écouler l’eau. Lors de notre test, l’ensemble est resté parfaitement étanche, même en roulant avec la vanne ouverte. Deux clips permettent également de maintenir le tuyau en place, évitant qu’il ne gêne lorsque l’on roule.


Le sac est structuré pour rester haut sur le dos et proche du corps, ce qui donne la sensation de ne pas véritablement avoir de charge, mais surtout ça donne la possibilité d’accéder aux poches du maillot à l’arrière pour ceux qui roulent avec des maillots typés cross, et pour les enduristes, quand on mettra une veste, les poches avant resteront également accessibles.


Le point négatif
Le seul vrai bémol que l’on peut reprocher à ce sac pourtant taillé pour la compétition, c’est l’absence de sifflet intégré. Un détail qui peut faire la différence, notamment sur certaines marathon comme la Trans Vésubienne, la Trans Riviera ou encore l’Epic Enduro, où le sifflet fait partie du matériel obligatoire en raison du terrain montagneux. Dommage pour un sac pensé pour la performance.
Confort de ce Camelbak Chase Race 4
Si j’ai véritablement été convaincu par l’aspect pratique de ce sac, je l’ai beaucoup moins été pour son confort. Déjà, la taille unique reste un mystère pour moi. Ce genre de sac se porte près du corps et, entre les différences de tailles, de musculature et de corpulence, il est difficile de s’adapter à tous avec seulement deux points de réglage.

Avec mes 1m72 pour 65 kg, j’ai trouvé les bretelles un peu longues et le système de réglage — latéral comme ventral — pas vraiment optimal. Soit les poches avant glissaient trop sur les flancs, ce qui devenait gênant, soit le sac bougeait pendant l’effort. Côté maintien, le serrage à l’avant repose sur deux petites sangles, dont une élastique, qui a tendance à desserrer. Un troisième point d’attache plus haut, au niveau des trapèzes, serait bienvenu pour améliorer la stabilité. Cela dit, nuançons ces critiques : le sac semble simplement moins adapté à mon gabarit relativement fin. Pour une personne plus grande, plus musclée — ou plus gourmande — l’ajustement devrait être bien meilleur.

Du coté du confort thermique, le Chase Race 4 s’en sort plutôt bien. Le fait qu’il soit peu couvrant et léger le rend assez confortable sur ce points. Sa conception en tricot alvéolé permet une bonne absorption et évaporation de la sueur. Cependant une fois la poche à eau remplit on ne va pas se mentir, on sue du dos mais rien d’anormal quand on a un sac.
Conclusion
Le Camelbak Chase Race 4 brille par son côté pratique. Il est véritablement pensé pour embarquer l’essentiel sur des courses ou de longues sorties plaisir. Pour les petits gabarits plutôt frêles, ce sac ne sera pas de tout confort, mais pour les plus costauds, tout devrait rentrer dans l’ordre.


