Trek, c’est l’un des poids lourds américains du monde du vélo. Présents sur tous les terrains, ils ne se contentent pas de produire des bikes pour chaque discipline : ils développent aussi leurs propres composants et une large gamme d’équipements pour les riders.
Côté protection, on a justement pu tester deux de leurs casques ces derniers mois : le Rally WaveCel et le Blaze WaveCel. Deux modèles qui méritent le détour !

Look

Nos premier contact avec ces casques se sont fait au travers du site Trek dans l’objectif de choisir la couleur. Et attention choque des génération. Mattis qui a testé le Blaze était un peu moins emballer que moi. Pour ma part, en image, je me suis de suite dit qu’ils avaient de la gueule ces casques. Les designs sont rond, il y a un jeu sur les couleurs et de textures qui donnent vraiment du cachet aux casques. A noté que le système WaveCel, qui sert à la protection, ajoute également des points en originalité à ces casques. De toute façon les gouts et les couleurs ca ne se discute pas, vous vous ferez votre propre avis.

Finition

Coté finition c’est vraiment réussi. Mais on doit quand même vous avoué qu’on a été un peu dessus à la réception. L’avant d’une des deux visières était légèrement abîmé certainement du au transport. J’avais un décollement de la peinture, rien de rédhibitoire mais c’est dommage. C’est d’ailleurs d’autant plus embêtant puisque les casques sont vraiment bien emballé et protéger dans leur carton.

Une fois les casques en main, la première impression est claire : la finition est soignée.
Sur le Rally, on retrouve un joli contraste de matières : d’un côté, un plastique coloré à la texture mat douce au toucher, de l’autre, un plastique noir mat avec un effet « gouttes d’eau » du plus bel effet. Le rendu est franchement esthétique et donne une vraie personnalité au casque.
Le Blaze, lui, joue la carte de la sobriété avec une peinture entièrement mate, quelle que soit la couleur choisie. Un style plus discret, mais tout aussi réussi.
À travers les nombreuses aérations, on distingue le fameux système WaveCel. Un peu comme le MIPS, il est conçu pour améliorer la protection en cas de choc. En plus de son rôle sécuritaire, il apporte un look original, bien différent de ce qu’on a l’habitude de voir sur d’autres casques.

Le casque inspire confiance dès la prise en main : solide, bien construit, avec des finitions qui frôlent l’excellence. Les lanières, les mousses internes et la visière sont impeccablement intégrées, rien ne semble laissé au hasard.
Sur le Blaze, mention spéciale au système de fixation des protections d’oreilles amovibles : c’est propre, discret et bien pensé. Une fois installées, elles s’intègrent parfaitement au design, sans donner l’impression d’être des pièces ajoutées. Et une fois retirées, le casque adopte un look très proche du Rally, avec des fixations totalement invisibles. Du bon boulot !
Petit bémol toutefois : aucune mousse de rechange n’est fournie avec les casques. Dommage, surtout sur ce type de produit haut de gamme.

Confort

Il est temps de passer à l’essai terrain !
Casque enfilé, premières sensations immédiates avec le Rally : un vrai confort. Il épouse parfaitement la forme de ma tête, plutôt ronde avec une protubérance occipitale peu marquée (boule à l’arrière du crane). Une fois en place, je l’oublie presque. Les mousses sont agréables, bien réparties, et le système BOA situé à l’arrière permet un ajustement ultra-précis sans jamais comprimer.
Sur la fiche, il est annoncé à 410 grammes – de notre côté, la balance affiche 434 grammes, mais honnêtement, une fois sur la tête, il reste très léger et bien équilibré.
Côté Blaze, le retour de Mattis est plus nuancé. Sa tête, plus allongée avec une protubérance occipitale marqué, n’est visiblement pas parfaitement compatible avec la forme interne du casque. Il l’a trouvé trop peu profond, ce qui empêchait un serrage bien homogène et vraiment efficace. Comme quoi, le confort dépend aussi beaucoup de la morphologie de chacun.

On rappelle que les casques, au même titre que des chaussures pour les coureurs ou les skieurs, sont des équipements ultra-personnels : il n’y a pas deux crânes identiques. On vous conseille d’aller essayer en magasin les casques avant d’acheter. Pour vous donner une idée, pour ma part j’ai un crâne plutôt rond avec un tour de tête de 59cm (Rally WaveCell en Taille M) et Mattis plutôt long avec un tour de tête de 58cm (Blaze WaveCell en Taille M).

Aération

Du côté des aérations, il y a des progrès à faire. Il faut savoir que ces casques ont été essayés en période automnale / hivernale et que, malgré des températures assez fraiches, ils tiennent chaud. Nous avons sué comme jamais, je pense que le système WaveCel encapsule la chaleur et on vient surchauffer à l’intérieur. Bon, je vous rassure, j’ai quand même continué de le porter, donc c’est pas la mort non plus. La sueur est correctement guidée pour ne pas retomber sur les lunettes. Mais c’est un point noir de ces casques.

Maintien & Protection

Parlons maintenant : pour les têtes plutôt rondes, c’est un sans-faute. Le système BOA permet de trouver un réglage adapté et parfaitement équilibré autour de votre tête, ce qui permet de le maintenir sans souffrir. Cependant, pour les têtes plus fines, le serrage est moins efficace. On est obligé de serrer fort et malgré tout le casque bouge.

Pour la protection, les casques ont obtenu 5 étoiles par le laboratoire indépendant Virginia Tech, preuve du haut niveau de protection offert par ces Rally et Blaze WaveCel. Et il faut dire qu’on se sent vraiment protégé. Le casque redescend très bas sur l’arrière du crâne. Les coques sur le dessus semblent robustes, elles sont bien épaisses. Et le système WaveCel a aussi une apparence solide et rassurante.
Petit complément pour le Blaze qui, avec les oreillettes, accentue encore plus cette sensation de sécurité. On entend moins le vent, comme avec un casque intégral, et ça pousse au crime  ! Attention tout de même, le menton n’est pas protégé, ça serait dommage de perdre des chicots.

Niveau Ergonomie

L’ergonomie de ces casques est poussée dans les détails. Premier point, le serrage occipital BOA est un vrai plus pour régler son casque. Le serrage est précis et facile à manipuler. Le système de fixation de la jugulaire Fidlock facilite aussi le verrouillage. Notons également que les casques ont deux petits ergots sous la visière qui permettent de mettre ses lunettes quand on ne veut plus les avoir sur le nez. Ce système a le mérite d’être là, mais il fait un peu cheap. Il ne tombe pas forcément très bien ; par exemple, avec des lunettes Julbo Rush, c’est la galère pour les mettre dessus et une fois qu’elles y sont, elles bougent beaucoup en descente. Les visières de ces deux casques sont montées sur des fixations magnétiques et permettent trois positions différentes. Enfin, il est possible de rouler avec un masque de protection pour les racers sans aucun problème.

Le système amovible des protège-oreilles du Blaze est extrêmement bien pensé. Il suffit de pousser les deux petits ergots dans leur trou pour qu’il s’enclenche. Pour le retirer, il suffit simplement d’appuyer sur le petit levier « Push » à l’intérieur de la protection pour qu’elles se désenclenchent. Une fois le coup de main pris, il est possible de faire ces manipulations sans enlever le casque.

Pour finir, le système Blendr permet d’accrocher facilement une lampe : le site vous dira une lampe Trek, on vous dira une lampe tout court, il suffit simplement d’une fixation type GoPro. Vous l’aurez donc compris, il est également possible d’y mettre une caméra d’action. Ces casques sont dans leur globalité très bien pensés : C’est leur gros point fort !

Le bilan

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